JALLAIS Xavier
11 rue du Berry
86300 CHAUVIGNY
06 13 25 76 73
xavier.jallais@orange.fr
http://xavier.jallais.free.fr/
La représentation du corps et plus particulièrement du sien est toujours placée au centre de son œuvre. Cette manière récurente et obsessionnelle d’appréhender le monde extérieur à travers sa propre image, va bien au-delà d’un simple objet de contemplation.
Xavier JALLAIS utilise son corps comme un véritable outil lui permettant d’aborder des thèmes directement issus de notre réalité. Il se met en scène, comme un acteur, et developpe une narration qui lui est propre. Détaché de toutes idées autobiographiques, le personnage émerge alors du support dans un mécanisme simple: il est seul associé à un objet qui devient alors un attribut. Cet artifice rudimentaire en apparence, donne alors un sens à l’histoire. Il permet au public d’émettre des hypothèses sur l’identité de l’homme représenté et son histoire.
Xavier JALLAIS est diplômé d’un Master pro en Conservation et restauration des biens culturels (spécialité peinture) à Paris 1. Il exerce la profession de restaurateur de peinture pendant près de 15 ans dans un atelier privé. Sa formation et le contact avec les peintures anciennes forgeront un socle précieux. Depuis 2015, il se consacre désormais entièrement à la création contemporaine.
Né en 1971, il vit et travaille à Chauvigny dans la vienne. Il fait l’objet de nombreuses parutions dans les revues d’art (dont Miroir de l’Art), il participe à des salons professionnels et expose régulièrement en galerie dans le grand Ouest et à Paris.
Texte particulier (Exode)
Bouleversé par les images de la presse relatant le drame des migrants en Méditerranée, Xavier JALLAIS évoque cette tragédie. Commencée en 2015, cette série Exode est une source d’inspiration inépuisable qui conduit l’auteur à des techniques variées comme la peinture, la gravure, l’installation ou la photographie. Ses recherches l’ont conduit à travailler avec des matériaux issus du rebut (bois, carton, plastiques, etc.), ceci afin de mieux exprimer la précarité de ses personnages.